Le n° 9 des Cahiers de RECITS est l’occasion de publier les actes de rencontres qui ont interrogé les moments colonial et postcolonial, sans ignorer les postures postcoloniales. Les sept contributions présentes ne visent pas à donner une vue d’ensemble d’un cinéma complexe qu’il faut évoquer au pluriel plutôt qu’au singulier, mais plutôt à jeter quelques coups de projecteur sur des classiques du genre ou, au contraire, sur des films importants mais qui ont attendu très longtemps pour rencontrer leur public. La partie « Varia » offre un bel éventail d’études de cas concernant davantage les changements industriels et techniques, suivant la vocation première des Cahiers de RECITS. • Chronique des années de braise : quand le cinéma se mêle de l’histoire algérienne • Camp de Thiaroye (Sembene Ousmane et Thierno Faty Sow, 1988) : une dénonciation engagée de l’arbitraire colonial, la mémoire dramatisée d’un événement méconnu • Cinéma d’Afrique : l’anticolonialisme des années 1950-1960 • L’imaginaire de la guerre d’Algérie à travers le cinéma algérien • Octobre à Paris, vecteur de la mémoire d’un massacre • Présentation du film , La Chine est encore loin, (Malek Bensmaïl, 2008) • Entretien et début d’analyse Jean-Marie Téno : l’oeil de l’émigré • Félix Devillaine (1823-1913) ou la figure de « l’ingénieur praticien » • La relation de sous-traitance dans l’industrie automobile du Pays de Montbéliard à Rhin-sud : quelles différences, quelles permanences tout au long du xxe siècle ? • « Professionnels de la publicité »ou « publicitaires » ? Comment appeler les hommes et les femmes de l’industrie publicitaire ? • France : une pensée sans technique ?